77 % des cadres font part d’un niveau élevé de stress

« Baromètre des dirigeants de l’Assurance et de la Protection sociale », enquête réalisée par l’institut de sondage BVA pour L’UDAP (Union des Directeurs de l’Assurance et de la Protection sociale) du 14 janvier au 4 février 2019, envoyée à plus de 4 000 cadres dirigeants (cadres de direction de sociétés d’assurance, classes D et C4 de mutuelles ; hors-classes et classe 8 des institutions de prévoyance). Au final, 327 cadres dirigeants ont répondu au questionnaire (aucun redressement n’a été appliqué par BVA).

Paris, le 17 avril 2019 – L’UDAP a souhaité interroger les cadres dirigeants du secteur de l’Assurance et de la Protection sociale afin de mieux appréhender la perception et le regard qu’ils portent sur les conditions d’exercice de leur fonction : reconnaissance des spécificités de leurs responsabilités, association à la stratégie de leur entreprise, confiance en l’avenir, santé et prévention, équilibre vie privée – vie professionnelle, formation… Des attentes que l’UDAP portera auprès des organisations professionnelles, de l’administration, des régulateurs et de la représentation nationale.

Djamel Souami, Président de l’UDAP explique : « Les trois quarts des dirigeants de notre secteur déclarent un niveau de stress supérieur à la moyenne. Une part significative d’entre eux pensent ne pas pouvoir tenir le même rythme de travail dans les dix prochaines années et a fortiori pour les plus âgés d’entre eux. Et même s’ils sont très majoritairement en bonne santé, les cadres sont intéressés par la mise en place d’un dispositif de prévention ».

DES CADRES DIRIGEANTS CONFIANTS DANS L’AVENIR DE LEURS MISSIONS MAIS…

Trois dirigeants sur quatre déclarent un niveau de stress plus élevé que la moyenne (supérieur à 5/10 pour 77 % d’entre eux). Ce stress important n’a cependant pas de conséquence directe sur leur état de santé, déclaré comme bon pour 81 % d’entre eux.

Pour autant, 58 % des cadres dirigeants interrogés se disent intéressés par un dispositif de prévention Santé (76 % des dirigeants des mutuelles santé), alors que 29 % d’entre eux disposent déjà d’un tel dispositif.

La conciliation vie privée, vie professionnelle n’est pas satisfaisante pour 39 % des cadres interrogés.

43 % des cadres interrogés reconnaissent qu’ils ne seraient pas prêts à travailler au même rythme dans 10 ans, constat de plus en plus partagé avec l’âge.

LA RÉMUNÉRATION DIFFÉRÉE ET LA PRÉVENTION SANTÉ PRÉFÉRÉE A LA VOITURE DE FONCTION

Du point de vue des avantages statutaires, les cadres dirigeants attendraient de bénéficier en priorité d’une retraite supplémentaire (54 %, 59 % pour les cadres dirigeants de mutuelle santé), d’indemnités de rupture (39 %) et d’un check-up régulier de santé (36 %).

Par ailleurs, 65 % des interrogés estiment qu’il faudrait généraliser le dispositif de médiation en vigueur dans la convention de l’Assurance, même si 26 % ne savent pas exactement ce qu’il recouvre.

Pour 1 dirigeant sur 3, les spécificités de la responsabilité de cadre dirigeant sont insuffisamment prises en compte. Et 27 % des dirigeants estiment manquer de reconnaissance (31 % dans les compagnies d’assurance).

Les cadres dirigeants interrogés sont 34 % à n’avoir aucune perspective identifiée de développement des compétences, bien que confiants dans les perspectives d’avenir de leurs missions et de leur métier.

 

Vous pouvez télécharger les résultats de l’étude en cliquant ici, et écouter leur présentation ici.

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