« LE COVID-19 MET L’ASSURANCE DANS TOUS SES ETATS » : COMPTE-RENDU DU PETIT-DÉJEUNER UDAP DU 25 JUIN 2020

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Djamel SOUAMI est président de l’UDAP, président du CTIP (Fédération professionnelle des Institutions de Prévoyance), administrateur de l’UNOCAM (Union Nationale des Organismes Complémentaires d’Assurance Maladie), administrateur du Groupe de Protection Sociale, Malakoff Humanis et Directeur Associé de Micropole, groupe de technologies spécialisé en Data et Digital.

 

1/Les impacts de la crise Covid-19 sur notre Société

 Le Covid-19 aura un impact sur l’assurance et sur notre protection sociale, mais ce sont ses effets à long terme sur notre Société auxquels on doit s’intéresser en priorité.

Cette séquence infernale de 18 mois dans laquelle nous sommes, qui a commencé avec le mouvement des gilets jaunes en novembre 2018, aura mis à mal notre économie :

  • Notre dette publique va se prendre à minima 20 points, pour atteindre 120%, soit le double de ce qu’elle était avec la crise des subprimes de 2008.
  • Nous repassons la barre des 10% de chômeurs … et ce n’est probablement pas encore terminé, la rentrée sera très dure.
  • Notre exécutif qui voulait libérer les initiatives et l’économie et créer un monde nouveau nous fait un remake de l’URSS new-age. Il a employé jusqu’à 50% des salariés (via le chômage partiel), il subventionne les indépendants (via les fonds ad-hoc Covid-19), il accorde des centaines de milliards d’euros de prêts garantis aux entreprises, il injecte des dizaines de milliards d’euros en crédit et en capital dans les grandes entreprises « systémiques » (soit l’équivalent d’une nationalisation partielle). Et c’est sans compter les fonctionnaires et les retraités dont il pilote les revenus.

Et aujourd’hui, la maison brûle. « Quoi qu’il en coûte ! » est une formule présidentielle qui m’aura marquée. Bien plus que la répétition du « Nous sommes en guerre » du discours présidentiel du 16 mars.

Avant Emmanuel Macron, Winston Churchill avait utilisé cette formule pour mobiliser ses compatriotes. Nous sommes en mai 1940, les forces britanniques sont acculées à Dunkerque et certains à Londres, très tentés par des négociations de paix avec le régime nazi d’Hitler. Plus récemment la formule est reprise par Mario Draghi, gouverneur de la BCE, alors que les marchés financiers jouaient l’explosion de l’Euro … « What ever it takes ». Les deux avec la réussite qu’on connait. Mais qu’en sera-t-il de la version Macron 2020 ? Est-ce juste l’œuvre d’une plume qui a flashé sur la formule martiale ? Sera-t-elle durable dans l’esprit du président ? Comment s’articulera-t-elle avec ce « nouveau monde » qui nous était promis au printemps 2017, cette start-up nation ou ce trottoir qu’il suffisait de traverser pour trouver un travail ? Est-ce qu’elle acte la fin des réformes au pas de charge et à coup de 49.3 ? Je n’étais pas convaincu par la posture jupitérienne de 2017 : « Je sais ce qui est bon pour vous ». Je la trouvais péremptoire, par trop simpliste et excessivement brutale. Je ne le suis pas plus par cette nouvelle assertion open-bar du « ça y est j’ai compris, je me trompais … l’argent va maintenant couler à flot ». « De l’argent, il y en a ! » était une formule jusque-là réservée à l’extrême-gauche et autres démagogues de tous bords. Il serait bon qu’elle le reste.

Moi, je ne crois pas à l’argent magique. Je n’y ai jamais cru, encore moins aujourd’hui. Car dans notre société de droits, le seul lieu de création de richesses économiques reste l’entreprise. Et quand on a des dettes, on doit les rembourser. Mais alors, qui va payer pour ces milliards qui pleuvent sur nous ? « Pendant l’incendie, on ne compte pas les litres d’eau » a dit notre ministre des comptes publics. Belle punch-line ! Mais quand la facture arrivera, nul doute qu’ils chercheront des payeurs. Et c’est là que les choses se corserons. Irons-nous vers des solutions monétaires avec l’inflation ou la dette perpétuelle, notre cadeau aux générations futures (sic). Faudra-t-il taxer davantage ? Si oui, plutôt les entreprises ou les particuliers ? Dans les entreprises, lesquelles ? Les grandes, les petites, les exportatrices, celles à fort taux de main d’œuvre, les banques et les assurances L Et pour les particuliers, quels arbitrages ? La TVA, la CSG, le retour de l’ISF, un petit réglage technique de l’impôt sur le revenu, un peu plus de chargement social ? Ou alors, va-t-on dégraisser le mammouth ? A 55% de prélèvements obligatoires, on devrait pouvoir faire quelque chose. Oui, mais non. La fonction publique risque d’être intouchable quelques temps. Pas les hôpitaux bien sûr. Ni la police-gendarmerie-pompiers. Pas les enseignants, qu’on ne va finalement pas augmenter avec la mise au rebut de la réforme des retraites. Pas les territoriaux non plus, à qui on va déléguer de nouvelles attributions, la centralisation excessive de notre pays ayant montré ses limites pendant la crise sanitaire. On ne pourra pas non plus réduire les couvertures sociales en pleine crise … Pas simple !

Le Medef, par la bouche de son président dit qu’il va falloir travailler plus. Le secrétaire général de la CFDT propose pour sa part de taxer « les entreprises épargnées par la crise … » celles qui auront fait des bénéfices … Inutile de vous dire que, nous-autres assureurs, on est dans le viseur. Sans lien direct apparent, les ministres de la santé et des comptes publics – vous vous souvenez, le pompier en chef – ont écrit aux présidents des 3 fédérations d’assureurs (CTIP, FFA, FNMF) pour nous demander une participation financière aux dépenses exceptionnelles de santé liées au Covid-19. Les premières factures arrivent !

Soyons-en assurés, cette succession de crises depuis novembre 2018 va mettre la France dans un état de tension extrême. Loin de changer le monde, elle a toutes les chances de crisper d’avantage notre société. Or cette dialectique à deux termes qui oppose les uns aux autres : la rigueur au social, le capital au travail, Paris à la province, le Public au Privé, le contrôle budgétaire des hôpitaux (via l’ONDAM) à l’impératif de soins, les élites au peuple… Cette dialectique est aussi stérile que dangereuse. Elle décrédibilise nos gouvernants et affaiblissent nos institutions. Laissons-la aux populistes et aux extrêmes. Pour « faire société », nous avons plus que jamais besoin d’une construction collective et démocratique. Nous devons absolument restaurer la confiance, la démocratie et les institutions de la république. Cela passera par des débats d’idées. Il sera alors primordial que ces débats soient démocratiques et respectueux, dans lesquels chacun accepte l’autre. Sans que le moindre avis contradictoire soit pour autant pris comme une attaque personnelle. Ce qui est souvent le cas. L’opinion et l’identité sont deux choses différentes. Et ce n’est pas parce que l’autre exprime une vision différente qu’il attente à ma personne. Mais savons-nous encore faire collectif ? L’individualisme n’a-t-il pas définitivement colonisé les esprits ? Qui prend le temps – comme vous le faites aujourd’hui – d’aller vers les autres, d’entendre leurs avis, de questionner, de débattre.

Dans son excellent ouvrage « L’archipel français », Jérôme Fourquet fait le constat que depuis l’effacement de l’Eglise comme référence morale séculaire et du Parti Communiste comme structure sociale de la classe ouvrière, le peuple se retrouve sans cadre, sans lieu d’échange organisé, structuré. Les nouvelles élites, économiques, politiques, médiatiques … – elles-mêmes tout aussi individualistes ? – n’ayant pas réussi à se faire reconnaitre du peuple, chacun est désormais livré à lui-même. Et ce n’est ni le Bar des amis, ni les commentaires bileux sur Twitter, ni les débats d’experts sur CNews, qui apporteront quoi que ce soit d’utile à l’avenir.

Le président de la république, qui voit arriver 2022 à grande vitesse, réfléchit à un chemin (ce sont ses mots), sous-entendant que la cible n’a pas changé. Nous devrions avoir des annonces dans les tous prochains jours. Au plus tard le 14 juillet. La crise du Covid-19, crise sanitaire, crise économique et crise sociale, voire crise politique, sera la pierre angulaire de ces deux prochaines années. Or il est à craindre que, via des biais de confirmation, loin de créer une dynamique collective, chacun va y trouver des renforcements dans ses certitudes. Ceux qui souhaitaient d’avantage d’Etat et de présence publique protectrice auront toutes les raisons d’y croire plus fort encore. Plus d’hôpital et plus de social pour les plus fragiles, plus de justice et plus de police dans les banlieues, plus de services publics dans les territoires. Ceux qui estimaient qu’il fallait casser les rentes et libérer les énergies seront tout autant confortés. Laissez-nous vivre, laissez-nous entreprendre, diront-ils. Il faut encourager la prise de risques. Il faut financer les entreprises innovantes et faire confiance au marché… Ceux qui aspiraient à un pouvoir fort salueront l’action ferme du gouvernement, ou appelleront à sa révocation, en invoquant un Général… ou un(e) Maréchal.

 

2- Les forces en présence du secteur de l’Assurance

L’assurance étant par définition imbriquée dans la société, l’Assurance française est à la croisée des chemins et je crois que cette crise va accélérer sa transition. Mais commençons par quelques chiffres, afin d’objectiver les choses et pondérer les sujets (chiffres 2018) :

  • L’Assurance-vie pèse 140 Md€ (collecte brute)
  • Santé : 38 Md€ (à 50/50 Individuelle/Collectives)
  • Prévoyance : 22 Md€ (dont 12 Md€ de Collectives)
  • Auto : 22 Md€
  • MRH Part. : 11 Md€
  • Emprunteur : 9 Md€
  • Autres branches : 23 Md€ (dont dommages et RC Pro : 10 Md€)

 

Le marché de l’Assurance est toujours aussi animé :

  • CNP intégrée dans la Banque Postale, se positionne désormais comme un pôle de consolidation du secteur, rejoignant ainsi Axa. Deux flag-ships qui tracent leurs routes.
  • Covéa, faute d’avoir pu annexer Scor, aura essayé de faire ses emplettes aux Bermudes. Mais le Covid-19 est passé par là et le mutualiste a rapatrié les siens à Paris. Avec 9 Md€ de disponibilités et un ratio de couverture S2 à 400% que faire de tout cet argent ? Ils ne resteront probablement pas les deux pieds dans le même sabot très longtemps. Mais ils vont aussi devoir ajuster leur gouvernance.
  • Léonardo del Vecchio veut monter à 20% dans Mediobanca … ce qui n’aurait rien à faire ici si Mediobanca ne contrôlait pas Generali, ce qui relance les rumeurs d’un rachat de Generali par Axa.
  • VYV qui poursuit sa subtile construction, sous la direction d’un ancien assureur.
  • MM et H sont aujourd’hui fusionnés au sein de Malakoff Humanis, avec aussi un ancien assureur à sa tête.
  • Aésio et Macif flirtent désormais ouvertement, non sans quelques effets de bord fâcheux.
  • AG2R et Matmut se sont séparés, signant l’échec de la création d’un assureur universel non-lucratif (ce que les banques ont réussi à faire il y a des années).
  • Klesia qui convole avec Generali, tous deux conduits par des dirigeants innovants et entreprenants, créant au passage un modèle original.
  • LMG toujours célibataire est à la recherche de l’âme sœur.
  • MACSF, comme nombre d’acteurs affinitaires, SMA, Agrica, Tégo, ProBTP, IRCEM, … poursuivent leur insolente réussite, montrant ainsi qu’il y a d’autres options que big is beautiful.
  • Enfin, MAIF, fière et résiliente, qui travaille imperturbablement à dessiner un avenir fait de sens et d’engagement militant. Et en plus ils gagnent de l’argent.

Sous le regard attentif et exigeant des « tutelles » et fédérations

  • Une femme présidence de l’assurance, formant au passage un carré original d’X à la FFA (la présidente et ses 3 VP ont trainé leurs rangers à Palaiseau)
  • Une mutualité gage de stabilité mais à la concentration croissante ; VYV, Aésio et LMG pèsent à trois autant que tous les autres mutualistes L2 réunis, ce qui va peut-être finir par poser des questions d’équilibres politiques.
  • Une autre femme DG du CTIP, dont les 5 premiers acteurs font 85% du secteur (même remarque que pour la mutualité).
  • Le rapport Ramain propose de fusionner les Branches d’activité de l’assurance, du courtage, de la mutualité et des institutions de prévoyance.
  • Et celle des Codes, de l’assurance, de la mutualité et de la sécurité sociale, est désormais évoquée de plus en plus ouvertement.
  • Les premiers messages du collège de l‘ACPR renouvelé qui diront l’orientation du secteur des prochaines années seront à analyser avec attention. Le nouveau vice-président, qui doit être nommé d’ici la fin du mois en remplacement de Bernard Delas, qui aurait fait le job avec brio, devrait être Jean-Paul Faugère, l’actuel président du CA de la CNP, au CV impressionnant.

 

3- Les impacts de la crise sur l’activité de l’Assurance 

 L’Hiver vient, j’emprunte à dessein cette formule à Game of Thrones

 L’assurance-vie, justement, le premier marché en volume (140 Md€) ne nourrira plus son homme (sauf ceux qui auront profité des années fastes pour faire leurs stocks de noisettes). La Banque de France ne veut plus d’Euros mais les assurés, surtout après le krach boursier de mars 2020, n’iront pas sur les Actions en chantant.

  • La retraite supplémentaire, via le PER qui connait un démarrage dynamique – ça me rappelle la GAV en son temps – ou autre produit adapté, restera marginale encore quelques années, les régimes de retraites existants laissant peu de place et les outils financiers considérés par certains comme peu sûrs.
  • La santé individuelle, sous la pression des autorités publiques (encadrement des frais de gestion, lisibilité, taxe dépendance, …), risque de perdre ses derniers points de rentabilité technique. Pour rappel, les collectives sont déficitaires depuis plus de 10 ans.
  • La prévoyance collective, sous l’effet combiné de l’allongement de la durée de vie professionnelle et d’une sinistralité des IJ qui a explosé se retrouve sous très forte pression.
  • L’emprunteur reste encore un très beau marché – il équilibre à souhait les marges que les banques ne se font plus sur le crédit – mais avec la résiliation à tout moment, la concurrence affute ses arguments.
  • L’automobile, marché on-ne-peut-plus mature et concurrentiel, voit son parc se réduire sous l’impulsion du green et les acheteurs professionnels l’emporter sur les particuliers (<50%), accentuant ainsi la pression sur les marges… en attendant l’avènement des véhicules autonomes.
  • La MRH est peut-être encore un marché d’avenir, avec une offre de service qui a vocation à s’enrichir, mais ses 11 Md€ pèsent peu par rapport à l’ensemble.
  • Il reste bien les assurances affinitaires, la PJ, la protection des moyens de paiements ou les risques spéciaux, les grands risques industriels, la réassurance, mais bon c’est déjà l’affaire d’acteurs historiques bien implantés.
  • De plus, avec les taux durablement et désespérément bas, les résultats financiers qui compensaient des ratios combinés > 100 sont derrière nous.
  • Enfin, élément de contexte non négligeable, le Covid-19 aura un effet durable sur l’économie française, sur nos modes de travail, d’avantage dématérialisés, et partant, sur les pratiques managériales qui vont avec. Mais il aura aussi des impacts négatifs durables sur l’image de notre métier. En effet, dans notre pays où l’argent est encore vu avec beaucoup de suspicion et où la culture économique est ce qu’elle est, nos milliards d’actifs et de fonds propres nous rangeront toujours du côté des « riches ». Enfin, on peut remercier les politiques qui nous ont chargé par leurs insinuations, notamment le Président de la République.

 

4- Des raisons d’espérer pour l’avenir de notre secteur 

Ça peut sembler ainsi de prime abord mais si on approfondit on voit de la lumière. En fait je suis résolument confiant en l’avenir car le propre de l’Humain est de s’adapter. Les périodes post-crises sont souvent les plus fastes, les plus créatives, les plus dynamiques. Post 2° guerre mondiale : de 1949 à 1974, le PIB a fois x16. Les chocs pétroliers, la bulle internet, les sub-primes ont à chaque fois boosté la croissante. La contrainte est souvent vertueuse. Saint-Exupéry disait « On ne peut être responsable et désespéré ».

Alors si Abeille, Paradis, le Phénix espagnol, Drouot, Prevadies, le Continent, l’UAP, la Mutuelle St Germain, la Séquanaise, l’Ancienne Mutuelle de Rouen … et tant d’autres ont descendu leur pavillon, l’Assurance est toujours là. Dans toutes ses formes. Plus nécessaire et plus forte que jamais, en dépit du désamour injustifié pour notre beau métier. Qui plus est, notre monde a besoin d’assurance pour aller de l’avant. Protéger, accompagner et préparer à un avenir meilleur seront toujours nécessaire. Sans parler de l’impératif de développer de la confiance. Or, qu’est-ce qu’un assureur sinon un créateur de confiance ? Mes amis, notre métier a de l’avenir.

 

5- L’avenir en 7 questions

 Question philosophique, s’il en est. Je vais me risquer à une prédiction, ma voie du milieu. Dans les 10 prochaines années, notre secteur va connaître des transformations majeures. Mais comme je n’ai pas de réponses je me suis attaché à la décomposer en 7 questions.

  1. L’assurance de demain sera-t-elle un métier de service ou un métier de distribution ?
  2. Qui seront les grands tuteurs des consolidations futures ? Axa ? LBP-CNP ? Covéa ? Les bancassureurs ouvriront-ils leurs modèles pour devenir eux-aussi des pôles de consolidation ?
  3. Quelle sera la taille critique selon le BCG en 2030 (hors Vie) ? 10 Md€ ? 15 Md€ ?
  4. Des acteurs véritablement internationaux, pas seulement multi-nationaux, créeront-ils des ruptures de marché ?
  5. Les acteurs de l’assurance de personnes et de biens de la sphère non-lucrative réussiront-ils à collaborer pour créer un assureur non-lucratif universel ?
  6. Des market-makers (leaders de marché ayant une influence acérée sur les tarifs) émergeront-ils de l’économie sociale en Santé individuelle ? en Assurances collectives ?
  7. En assurance Santé, le plus gros marché de l’assurance de risques en France avec 60 Md€, en y mettant la prévoyance collective, soit le double de l’Automobile, quelle place l’Etat (via la sécurité sociale qu’il a annexée) entend-il laisser aux OCAM ? Les maintiendra-t-il aveugles et enchainés au fond d’une grotte ou recherchera-t-il des synergies vertueuses avec la sécu ?

 

Je m’excuse auprès de ceux qui venaient chercher une vérité, ils sont peut-être déçus, je n’ai aucune réponse. Il m’a semblé bien plus utile de vous apporter de la lumière pour vous permettre de vous faire vos propres convictions, plutôt que de remplir vos pochettes de solutions « prêt-à-penser ».

 

 

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